Îles ABC


Bataille navale

Bataille navale (une chronique de Spanish Water)

 

… c’est alors que le vent se lève. Un vent d’orage, qui monte rapidement à près de 30 nœuds. Harpo dérape. C’est le branle-bas de combat. Avec Philippe, nous sautons dans l’annexe pour retourner à bord de Sahaya et vérifier si tout va bien. En arrivant, on constate que Sahaya est travers au vent, et que son arrière tribord est en contact avec le balcon avant d’un voilier allemand, arrivé au mouillage plusieurs jours après nous. Son propriétaire (que nous appellerons par la suite Mr X pour des facilités évidentes de narration) était à l’avant, et tentait, à la main, de l’écarter du nôtre. Sa chaîne était tendue et passait sous notre bateau, et son système de retenue de mouillage par main de fer était tel qu’il ne pouvait pas le débrayer sous tension, à moins de trancher les bouts. Philippe essaye de démarrer le moteur, et celui-ci cale dès qu’il embraye. Bon voilà, sa chaîne est sûrement prise dans notre hélice ! Jim, du catamaran anglais Adonde, mouillé non loin, et que nous avions déjà rencontré aux Aves, arrive à la rescousse avec son annexe, et propose d’aider à placer une deuxième ancre afin de soulager les tensions des mouillages. Philippe embarque notre deuxième ancre, et avec l’aide de Jim, part la mouiller à l’avant de Sahaya, ce qui nous permet de nous déhaler suffisamment pour que Mr X décroche sa main de fer et lâche de la chaîne. Ce qu’il fait en hurlant des « Stop ! Stop ! Stop ! » alors que son guindeau s’emballe et dévide sa chaîne, comme si nous y étions pour quelque chose !

Harpo et Khaya arrivent aussi en renfort, et Philippe, armé de la torche étanche prêtée par Jean-Luc, plonge et débloque la chaîne qui s’était effectivement enroulée autour de l’hélice. Puis on remouille un peu plus loin, Mr X fait de même, et nous retournons à notre apéritif interrompu sur Harpo. Le vent est déjà retombé, ça n’a pas duré plus d’une demi-heure.

 

Lendemain matin, alors que l’on s’apprête à passer voir Mr X, celui-ci vient nous accoster avec son annexe. Le front bas, l’œil mauvais, il attaque d’entrée de jeu : hier soir nous avons cassé son bateau, et si nous ne venons pas constater les dégâts dans les cinq minutes, il appelle la police. Ça commence fort … On a tiré le gros lot !

On vient donc constater les dits dégâts, et là je manque me mettre à rigoler quand il nous montre avec le plus grand sérieux sa planchette avant complètement « broken » (à peine éraflée), et son balcon complètement « broken » aussi (très légèrement tordu). Mais Mr X ne rigole pas, et exige que, dans la journée, nous fassions intervenir un technicien qui puisse chiffrer le coût des réparations de son balcon avant, et que nous lui donnions la somme correspondante. Ben voyons. On lui dit que nous aussi nous avons des dégâts, mais il nous rétorque que ce n’est pas son problème. Comme disait si bien Michel Audiard, encore un qui ne tiendrait pas la poignée de la valise …

 

Photo de la planchette explosée ...

 

Photo du balcon ravagé ...

 

Nous sommes vendredi, et avec le décalage horaire, notre compagnie d’assurance est fermée, on attendra donc lundi pour voir ce qu’il convient de faire. Philippe refait une inspection de Sahaya en plongée, et constate que le ragage de la chaîne du voilier de Mr X a occasionné des éclats de peinture sur la coque et le safran, mettant la tôle à nue par endroits. Pas bon pour un bateau acier, mais maintenant il faudra attendre le prochain carénage. En première inspection, l’hélice ne semble pas avoir été endommagée. On espère que l’arbre d’hélice n’a pas été faussé. C’est quand même le manque de bol absolu : il faut qu’il y ait eu un coup de vent d’une demi-heure, que justement on ne soit pas à bord à ce moment-là, et qu’on encastre le bateau du gars le plus c.. du mouillage ! Il était venu mouiller plusieurs jours après nous, de façon hasardeuse et tellement près que Philippe lui avait dit de faire attention, surtout dans ce coin où les vents tourbillonnent sans cesse et où les bateaux n’évitent pas toujours ensemble ni dans le même sens. Il avait continué sa manœuvre, avait levé l’ancre peu après, puis était revenu quelques heures plus tard, mouiller de nouveau derrière nous, à peine plus loin que la première fois.

 

En début d’après-midi, Mr X revient nous voir, flanqué d’un ami à lui, un suisse-allemand qui est au mouillage dans une autre zone de Spanish Water, et qui parle français et allemand, pour jouer le rôle de traducteur. Il aurait fait intervenir un technicien de Bavaria (dans lequel les mauvais esprits, et ils sont nombreux, voient un rapprochement pas uniquement phonétique avec « avarie » ou « avarié »), et la meilleure solution est qu’il commande un nouveau balcon avant et le fasse poser. Pour la bagatelle de 4000 ou 5000 €. Bien sûr, vue l’étendue des dégâts … Mr X nous présente un méchant bout de papier sur lequel il a écrit que notre bateau a dérapé sur le sien, que son balcon avant doit être remplacé, et que nous nous engageons à régler tous les frais occasionnés. Evidemment, Philippe refuse de signer ça, lui signale qu’il a mouillé après nous et que ce n’est pas prouvé que nous ayons dérapé, que notre chaîne peut tout simplement s’être tendue lors du coup de vent, et qu’il était mouillé trop près de nous. Alors là, il se fâche tout rouge, et brandit la menace de la police toutes les deux phrases. On finit sur un statu quo : on attend lundi pour que nous engagions une démarche auprès de notre assurance.

 

Et voilà comment occuper ses journées … A presque un an d’intervalle après Mahon, me voilà en train de rédiger un rapport de mer, expliquant avec moult détails qu’il ne s’est pas passé grand-chose et que cela n’a pas eu beaucoup d’effets ! Si jamais je ne retrouve pas de boulot comme hydrogéologue, y’a peut-être une reconversion envisageable ! Mais plaisanterie mise à part, encore un truc pas marrant qui nous pompe notre énergie, et nous bloque ici encore quelques jours. Harpo est parti, et nous les envions car on commence à en avoir sérieusement marre de Curaçao.

Arrive le lundi 29 août, et nous ne sommes pas encore au bout de nos surprises ! On envoie notre rapport de mer à notre assurance, accompagné des témoignages de Jim de Adonde, de Jean-Luc de Khaya, et aussi de Jean-Claude de La Fée Verte, et d’Alain de Freya, deux voiliers français avec lesquels nous avons sympathisé. Ceci fait, nous passons chez Mr X lui donner nos coordonnées et celles de Sahaya, et les références de notre assurance, pour qu’il puisse faire sa déclaration de son côté. Lui ne nous donne rien, mais doit nous envoyer tout ça par mail. Bon. Le voilà qui repasse nous voir dans la soirée, un grand sourire aux lèvres, l’air de nous prendre très ostensiblement pour les derniers des ploucs. En fait, il n’en a rien à faire de l’adresse mail de Philippe, ce qu’il veut, c’est le mail et le numéro de téléphone de notre assurance pour les contacter lui-même et leur dire que nous avons cassé son bateau, gros vilains que nous sommes !! Quand nous essayons de lui expliquer que ce n’est pas exactement comme ça que ça se passe, il se met en colère ! Pendant que Philippe et Mr X tentent de communiquer dans un anglais chaotique, j’appelle Ute, la compagne d’Alain qui est allemande, à la rescousse, parce que là, on n’y arrive plus ! Il est incroyable ce type, à moitié demeuré ou quoi ? Ça se finit que Philippe lui dit de descendre de notre bateau vox militari, que Mr X refuse de nous donner ses propres coordonnées d’assurance, et que demain il va aller chez les flics.

Le plus incroyable dans cette tempête dans un trou d’eau, c’est qu’elle déclenche quasiment une guerre de tranchées ! Le clan français contre le clan germano-suisse ! Sur la VHF, des complots se trament à notre insu, les communications se font par noms de code : « Luigi » est Mr X (on le reconnaît à dix miles avec son accent traînant), tandis que « Gringo » et « Hadok » sont ses mentors germano-suisses. Et ça discute de nous en allemand sur la radio locale du mouillage : est-ce que nous sommes au moins assurés, c’est quoi la « MATMOUT », et Ach ! ces « fucking people » sont encore en train de bouger (c’est vrai qu’on a remouillé plusieurs fois), je les observe à la jumelle !!

Incroyable … On tombe des nues. Spanish Water, c’est Clochemerle en version nautique, un village de gens qui s’ennuient sur leurs bateaux et n’ont d’autre chose à faire que d’épier les faits et gestes de leurs voisins en s’inventant des histoires pour meubler leurs vies.

Hé oui, c’est hélas aussi ça le bateau : des gens qui partent en voyage mais n’ont rien de marins. Vivant quasiment en autonomie sur des bateaux bourrés de technologie : dessalinisateur, Internet, et ordinateurs gavés de gigas octets de films, de quoi tenir plusieurs années ! Parfois même quasiment sans sortir du bateau : dans des mouillages de rêve comme aux îles des Aves, on a vu des gens enfermés toute la journée dans leur voilier, le moteur tournant pour faire marcher la climatisation. Mais pourquoi voyagent-ils ?? La solidarité des gens de mer est peut-être de plus en plus une chimère, surtout dans ces endroits aussi fréquentés. Heureusement, il y a aussi des gens chouettes, et nous avons été bien soutenus par les amis de La Fée Verte et de Freya, qui étaient assez outrés du comportement de Mr X, et de ses soutiens germano-suisses, prêts à témoigner qu’ils n’avaient rien vu mais qu’on avait forcément tort !

 

Ce qui nous paraissait sympathique au départ dans ce mouillage de Spanish Water nous devient insupportable, empreint de petitesse et de renfermé, une atmosphère en vase clos : les appels incessants à la VHF sur le 72, les bus du matin pour le supermarché, … Bref, après avoir mis l’affaire avec Mr X dans les mains de l’assurance, en en ayant largement trop fait (dans une crise de paranoïa, en prévenant même le Consulat de France !), nous levons l’ancre le dimanche 4 septembre, la sortie de la passe est comme une libération ! Tant pis pour l’avitaillement, et pour les travaux sur le bateau, tchao Curaçao, sans regrets …


08/10/2011
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L'alphabet dans le désordre

Îles ABC : l’alphabet dans le désordre

 

Mardi 16 août 2011, nous quittons les Aves, laissant Harpo au mouillage. Nous suivons le même chemin que Khaya, parti la veille : direction Curaçao, l’île centrale du trio des ABC, avec une escale d’une nuit à Bonaire, pour couper la route. A mi-chemin, nous sommes survolés par deux fois par un avion de la Coast Guard, qui doit sans doute relever le nom du bateau. Les îles ABC sont les Antilles Hollandaises, anciennes colonies jouissant maintenant d’une certaine indépendance. Elles sont très proches du Venezuela, à une quarantaine de miles au nord du continent, ceci explique sans doute en partie la surveillance exercée sur les bateaux qui croisent dans leurs eaux.

Nous avons environ 45 miles à parcourir pour arriver au mouillage de Bonaire. Sur cette île, les mouillages sur ancre sont interdits, il faut prendre une bouée, payante, mais il y a une tolérance d’une nuit si l’on arrive le soir et que l’on repart le lendemain. C’est ce que nous avons prévu de faire, sauf que le vent s’est finalement levé, et que nous ne voulons pas arriver trop tôt !! Nous longeons la côte est pour rallonger la route, contournons la pointe sud, remontons la côte ouest vers le nord pour arriver en fin d’après-midi devant la ville principale de Kralendijk, et nous amarrer à une bouée libre. Le mouillage fait face à la ville, dont nous ne verrons que quelques façades au soleil couchant. On capte une Wifi gratuite, et mal nous en prend, car le retour à la civilisation commence avec une salve de mauvaises nouvelles. Un peu comme qui trouve une lettre de son percepteur qui le défrise au retour de ses vacances, la réception des mails gentiment stockés depuis plus de quinze jours nous cueille à froid. Des nouvelles de notre affaire de Mahon : un an après les faits, un simulacre de procès, bâclé, confirme le montant de l’amende : 3000 €. Mais comme c’est (comme le hasard fait bien les choses !) exactement ce qu’on avait déjà versé comme garantie à la Caisse de dépôts et consignations (comme au Monopoly, ce sale jeu capitaliste !) pour pouvoir repartir de Mahon, ils n’ont qu’à se payer non ? Hé bien non ! Il faut encore reverser 3000 € sur un autre compte, et ensuite seulement, on sera (on l’espère !) remboursé des autres 3000 €. Là vraiment c’est le pompon, triste Espagne ! Et l’on éteint l’ordinateur de méchante humeur. C’est le progrès …

 

Sur la côte ouest de Bonaire

 

Au mouillage devant Kralendijk

 

Le lendemain, nous décollons avant le réveil des gardes et des douaniers pour l’île voisine de Curaçao, 35 miles plus à l’ouest. A proximité de la pointe sud-est de l’île, Punt’i Kayon, un fort courant nous déporte vers le sud-ouest qui nous oblige à corriger la trajectoire. Puis, dans la remontée le long de la côté ouest, c’est cette fois un courant de face qui retrousse la mer en courtes vagues qui nous ralentissent. L’entrée de Spanish Water ne se voit quasiment qu’au dernier moment, c’est une passe étroite et tortueuse que l’on enquille sur presqu’un mile, et qui débouche sur un large fjord naturel, bordé de mangrove. C’est bien abrité de tous côtés, pas de risque que la houle se fraye un passage jusqu’ici. Quatre zones réglementées de mouillage sur ancre sont définies, et nous optons pour la zone « D », qui nous semble la plus tranquille, et où nous retrouvons Khaya qui y a élu domicile depuis la veille.

 

Une fois le bateau mouillé, nous partons en annexe découvrir les lieux, et reprendre contact avec les incontournables de la société de consommation : où retirer de l’argent, et où le dépenser ?? Au bar des pêcheurs, près du ponton qui est l’officiel garage à annexes, un grand barbu nous accoste avec un « Welcome in Curaçao ». C’est Rob, un Australien, qui est au mouillage depuis plusieurs mois, et nous donne des renseignements sur Spanish Water. Mais pas de chance de trouver un distributeur de billets ici, et vue l’heure, pas plus de chance que la station service soit ouverte pour pouvoir prendre de l’essence pour l’annexe. Ni une ni deux, il attrape son portefeuille, et nous tend un billet de 20 US$ ! Puis il nous dit de le suivre jusqu’à son bateau, et il nous passe une nourrice avec de l’essence dedans ! On n’en revient pas de cet accueil, c’est très sympa de sa part.

 

A contre-courant le long de la côte ouest de Curaçao

 

L'entrée de Spanish Water, faut savoir !

 

Ca change des Aves ...

 

Le lendemain matin, nous prenons le bus pour aller à la capitale, Willemstad, faire les formalités d’entrée : douane, puis immigration, puis bureau des pilotes pour le droit de mouillage. Les formalités sont assez rapides, mais néanmoins très strictes : il n’est pas question de quitter simplement le mouillage de Spanish Water pour aller mouiller dans l’une des rares autres zones possibles. Il faut le signaler préalablement aux autorités maritimes… et ça ne peut pas être un week-end car ils sont fermés samedi et dimanche … La ville de Willemstad est coupée en deux par un fleuve qu’enjambent un pont routier avec un fort tirant d’air, et un pont flottant piétonnier, qui s’ouvre pour laisser le passage aux bateaux. Car de gros navires entrent et sortent entre les rangées de maisons : cargos, paquebots, et aussi quelques voiliers, pour accéder au chantier à sec au fond de la baie. Les façades des maisons sont remarquables par leurs couleurs, bleu, jaune, vert, rose, orange, … D’ailleurs, on les retrouve en frise pastel sur les plaques d’immatriculation des voitures. L’histoire raconte que l’habitude de peindre les façades daterait de 1817 avec le vice-amiral Kikkert, gouverneur des Antilles Néerlandaises, qui, souffrant de la réflexion de la lumière tropicale sur les murs blancs, aurait interdit les maisons blanches.

 

 

 

Au marché flottant vénézuélien

 

Sur le pont flottant

 

 

De l'importance d'avoir un bon frein à main ...

 

Des iguanes en trompe l'oeil

 

Pause café avec Harpo à Willemstad

 

A Curaçao, le métissage est plus marqué qu’à Grenade, même si les blancs sont surtout en version « blonds aux yeux bleus », que les mauvais esprits (comme Philippe), appellent les flamands roses, bien qu’il existe dans le nord de l’île, une vraie population de flamands. La langue officielle est le hollandais, mais les gens parlent aussi et surtout le papiamento, mélange de hollandais, d’anglais, d’espagnol, et de portugais. Connaître ces quatre langues, c’est avoir quatre fois plus de chance de tomber à côté du bon mot ! Après une halte au marché flottant vénézuélien pour refaire le plein de fruits et de légumes, nous reprenons le bus non sans avoir repéré un genre de cantine ouvrière dans l’ancienne halle du marché, dans laquelle nous reviendrons manger quelques jours plus tard avec nos amis d’Harpo. C’est à la bonne franquette : d’un côté de la halle, des dames qui s’affairent en cuisine derrière des comptoirs, et de l’autre, des tables en bois démarquées par la couleur des toiles cirées, et des bancs où poser ses fesses pour manger une assiette repas.

 

Le mouillage de Spanish Water est bien protégé, mais vraiment loin de tout. Une vie bien réglée y est organisée, à l’anglo-saxonne : le bar avec la « happy hour » deux fois par semaine pour la rencontre des navigateurs, des navettes gratuites tous les matins pour aller faire ses courses au supermarché, un « water-boat » qui vient livrer de l’eau potable directement aux voiliers, un « forum » le matin de 7h45 à 7h55 sur la VHF canal 72, animé en anglais, pour les news, les petites annonces, etc.

 

A côté de ça, l’atmosphère est assez indéfinissable, un curieux mélange d’arrivisme et de  frime avec des maisons prétentieuses et de grosses voitures (en majorité des 4x4 arrogants à vitres fumées), et de saleté flagrante, même dans des endroits très grand public : plage bondée les week-ends et constellée de galettes de mazout, dépotoirs le long des routes, terrains vagues, anciens sites historiques et anciens sites industriels laissés à l’abandon, avec un entrelacs de routes goudronnées qui ne sont plus entretenues. L’obésité est présente, qui semble encore plus marquée chez les femmes. Voilà une semaine que nous sommes là, et nous avons arpenté quasiment tous les chemins à proximité du mouillage, grimpant au petit sommet qui permet une belle vue d’ensemble sur le fjord, aux nombreuses ramifications s’enfonçant dans les terres. Les reliefs sont calcaires, et nous remarquons que quantités de chemins sont tracées, qui mènent systématiquement au pied des falaises, sans que l’on arrive à s’expliquer pourquoi. A priori, pas d’escalade, même si il y aurait un très fort potentiel sur un beau calcaire dolomitique ? Ou alors des gens qui viennent détrousser les nids de cire des guêpes maçonnes comme à la Réunion ? Mystère …

 

 

Spanish Water : un grand fjord

 

 

Un joli nid avec l'ouverture par en-dessous

 

Il chante un peu comme un merle, mais en papiamento ...

 

Qu'est-ce que c'est ?

 

Les guêpes-maçonnes au travail

 

 

Sahaya au mouillage

 

Water-boat en livraison

 

Discothèque flottante, en sortie tous les week-end

 

Bateau-forage, en escale prolongée derrière le mouillage

 

Jeudi 25 août : nous sommes réunis sur Harpo avec Khaya, pour un dîner d’au-revoir : Harpo nous quitte demain pour la Colombie, puis les Samblas et Panama, où l’ami de leur fille doit arriver en avion pour passer quelques temps avec eux. Nous en sommes à trinquer, et c’est alors que …


16/09/2011
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